Le Rebellion Racing a officialisé son retour dans la catégorie reine du championnat du monde d’endurance (FIA WEC) pour la super saison 2018/2019.
Si pour l’heure, aucune information n’a été communiquée en ce qui concerne le choix du châssis et du bloc moteur, on sait que les deux autos engagées en FIA WEC pour la super saison 2018/2019 par le champion LMP2 en titre seront dévoilées au salon international de l’automobile de Genève, en mars prochain.
A défaut de révéler son nouveau prototype lors de sa soirée de fin saison, le 13 décembre dernier, le team helvétique a présenté les équipages des deux autos qui seront engagées en championnat du monde d’endurance (WEC). Pour la super saison 2018/2019, Neel Jani, Thomas Laurent, André Lotterer et Gustavo Menezes viendront épauler Bruno Senna et Mathias Beche, déjà alignés lors de la saison 2017.
Des recrues de premier plan pour le Rebellion Racing
Neel Jani : de retour dans l’écurie qui l’a vu débuter en endurance
Vainqueur des 24 Heures du Mans et champion du monde d’endurance avec Porsche en 2016, Neel Jani connaît très bien le Rebellion Racing. Le Suisse a fait ses premières armes en endurance au sein de l’équipe d’Alexandre Pesci, entre 2009 et 2013, avec comme meilleur résultat une 4e place obtenue lors de l’édition 2012.
Thomas Laurent : une ascension fulgurante
Deuxième des dernières 24 Heures du Mans avec le Jackie Chan DC Racing, Thomas Laurent est la révélation de la saison 2017. Son arrivée dans la catégorie reine du championnat du monde d’endurance est donc tout sauf un hasard. Le 19 novembre dernier, le natif des Sables-d’Olonne avait d’ailleurs participé au Rookie Test de Bahreïn, au volant de la Toyota TS050 Hybrid, aux côtés d’un certain Fernando Alonso.
André Lotterer : poursuite du challenge en endurance
Triple vainqueur des 24 Heures du Mans en 2011, 2012 et 2014, avec Audi ainsi que ses coéquipiers Benoît Tréluyer et Marcel Fassler, André Lotterer avait à coeur de poursuivre l’aventure au Mans et en championnat du monde d’endurance de la FIA. Le Rebellion Racing est l’une des équipes les plus à même de lui fournir le matériel nécessaire à l’obtention d’une 4e victoire dans la Sarthe.
Gustavo Menezes : transfuge d’Alpine
Vainqueur du FIA WEC et des 24 Heures du Mans en catégorie LMP2, avec Alpine, lors de la saison 2016, Gustavo Menezes est la 4e recrue du team suisse. L’Américain avait découvert le Rebellion Racing à l’occasion du Petit Le Mans, en fin de saison dernière.
Rebellion Racing : la référence des constructeurs privés en LMP1
En dix ans, le Rebellion Racing est devenu un acteur incontournable de la planète endurance. Après une année en GT avec une Spyker C8 Spyder LMGT2, le team Speedy Racing d’Alexandre Pesci fusionne avec le Sebah Racing. Le Speedy Racing Team Sebah, qui deviendra le Rebellion Racing en 2010, engage des Lola Judd au Mans dès la saison 2008.
Entre 2011 et 2014, le Rebellion Racing a un accord de partenariat avec Toyota. C’est durant cette période que l’équipe suisse obtiendra ses meilleurs résultats dans la Sarthe : deux quatrième places au classement général glanées en 2012 et 2014.
Dès la saison 2014, le Rebellion Racing avait engagé son propre prototype, conçu en partenariat avec Oreca. Vue en WEC entre 2014 et 2016, la Rebellion R-One est équipée du moteur Toyota lors de sa première année d’exploitation, avant de bénéficier du bloc AER V6 turbo pour les saisons 2015 et 2016.
Entre 2012, année de création du championnat du monde d’endurance et l’année 2016, l’équipe suisse a remporté le titre constructeur LMP1 privé à cinq reprises. Au Mans, depuis 2011, le Rebellion Racing a également terminé cinq fois meilleure équipe privée en catégorie LMP1.
L’avenir nous dira si son expérience du LMP1 donnera au Rebellion Racing une longueur d’avance face à ses adversaires, en championnat du monde d’endurance et aux 24 Heures du Mans.
Crédits photos : Auto et Styles – Jean-Charles Desmots